Je suis l’oreille du bâteau ou du sous-marin sur lequel je suis embarqué. En cas de menace potentielle détectée, je préviens la passerelle et le Contrôle Opérations pour que notre bâtiment adapte ses manœuvres.
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Intérêts de la Nation
Le salaire à l'embauche
A partir de 2500€ par mois.
Bon à savoir
Ce professionnel peut se comparer à une vigie sous-marine car il est chargé de détecter les bruits de la mer et de les classer en tant que menaces ou non. C’est la personne qui, dans la salle sous haute protection appelée Contrôle Opérations, le casque posé sur les oreilles et les yeux sur le sonar, doit entendre et analyser tous les bruits sans exception. Cela nécessite d’avoir l’ouïe assez fine pour distinguer la biologie marine (poissons, mammifères marins, etc.) d’un bâtiment commercial, militaire ou d’un sous-marin.
Pour l’aider dans son écoute et son analyse, le détecteur anti sous-marins s’appuie sur des instruments électroniques. L’oreille d’or maîtrise autant le fonctionnement que la maintenance technique de ces appareils., Grâce à l’analyse de ces informations, le chef de quart opération et le chef de quart en passerelle peuvent proposer différentes tactiques au commandant qui décidera de la manœuvre et de l’utilisation des armes pour se défendre et protéger le navire.
Le central opérations : une salle hautement stratégique
Le central opérations est une salle fermée avec des codes d’accès (bien évidemment). C’est le centre névralgique du bâtiment. Les marins sont les yeux et les oreilles des navires. Grâce à leur vigilance de tous les instants, ils repèrent les dangers potentiels autour des navires. Grâce à des radars aériens, des sonars de détection marine et sous-marine, mais aussi des équipements de guerre électronique, aucune menace ne leur échappe. Dans la pénombre, ses murs sont couverts par des écrans et une carte nautique trône au centre. C’est le centre décisionnel du bâtiment.
La vie en sous-marin La vie embarquée est rythmée par les quarts : tranches horaires pendant lesquelles l’équipage est affecté soit à l’entretien (eh oui), à leur métier propre ou… au repos. Les marins se relaient 24/24 heures sur ces postes. Ce quotidien peut être troublé à tout moment par des exercices militaires, c’est-à-dire des mises en situation : détection d’un sous-marin adverse, attaque d’un navire avec deux ou trois frégates, défense du porte-avions… On trouve également dans ces entraînements des exercices de déminage ou de débarquement.
Grade
L’analyste renseignement peut commencer comme officier marinier, qui est l’équivalent du sous-officier (dans les autres forces armées et formations rattachées) et continuera de se former et d’évoluer en interne. Il participe au quotidien à l’efficacité opérationnelle des différentes unités.
Bon à savoir concernant le salaire et les avantages :
Salaire évolutif tous les ans
Tu as 20% de prime lorsque tu es embarqué
45 jours de permissions (9 semaines)
-45% sur la SNCF
Les missions
Assurer la maintenance des moyens acoustiques et des installations de détection sous-marine, de lancement d’armes et de traitement de l’information ;
Détecter la présence d’un sous-marin, ou d’autres bâtiments naviguant autour et déterminer leur cap ;
Classifier la présence d’un sous-marin de manière très précise en tant que menace ou autre ;
Remonter les informations recueillies à la passerelle et au chef de quart pour que le bâtiment puisse adapter ses manœuvres.
Plusieurs fonctions existent en tant que détecteur anti-sous-marins selon le grade et l’expérience.
Il peut tout d’abord être un DEASM (pour détecteur anti sous-marin) spécialisé dans le calcul, et doit alors déterminer la position, la route et la vitesse des bâtiments de surface, de la biologie sous-marine et des potentiels sous-marins présents dans la zone. C’est un spécialiste de la science bathythermique (c’est un joli mot pour parler de la température des fonds marins) et de la propagation des sons dans l’eau. Pour lui, selon la température, la salinité et la profondeur, un son sera différent des autres par son intensité. Il est par exemple capable de trouver le meilleur endroit pour cacher acoustiquement le sous-marin. Il est les yeux et les oreilles du bâtiment (de surface ou sous-marin).
Le DEASM spécialisé analyste en guerre acoustique - ou oreille d’or -, quant à lui, a la charge de reconnaître la nature des sons perçus par le sonar. Il aura été entraîné à écouter et reconnaître les sons des hélices à trois ou quatre pales, les bruits des mammifères marins et des poissons… Grâce à des bibliothèques de sons, et sa grande expérience, les sons de la mer n’ont plus aucun secret pour lui.
Enfin, le DEASM peut également être affecté à terre, dans un poste de maintenance. Il doit alors, avec une équipe, entretenir, réparer et gérer les pièces de rechange des équipements à sa charge.
Ceci étant dit, les besoins en DEASM se trouvent majoritairement dans l’un des dix sous-marins de la Marine. Dans certains cas, il peut aussi être affecté sur un bâtiment de surface.
Les sous-marins sont amenés à rester sous l’eau sur une durée de un à trois mois, selon la taille du bâtiment. Ces marins changent d’affectation tous les deux ou quatre ans.
Les débouchés et perspectives d'évolution
Le détecteur anti-sous-marin peut évoluer en devenant oreille d’or. C’est à dire conseiller du commandement concernant la discrétion acoustique et expert analyse-classification des sons détectés. Une autre évolution envisageable consiste en une spécialisation dans la “guerre des mines”. C’est-à-dire une expertise accrue dans la détection de dangers statiques immergés : les mines et les obstacles naturels.
Une fois les formations initiale et métier terminées , le DEASM peut exercer et acquérir de l’expérience durant 4 à 8 ans. Ensuite, il lui est possible d’entrer dans une nouvelle formation à Saint-Mandrier : c’est le Brevet Supérieur, de niveau bac+2. Les marins diplômés du Brevet Supérieur deviennent militaires de carrière et accèdent au grade de premier maître.
À partir d’un niveau bac et plus, si ces conditions sont remplies, les études commencent à l’école de Maistrance. Cependant, la constitution d’un dossier n’ouvre pas obligatoirement les portes de l’école. Il faut encore valider les étapes suivantes : :
Entretien de pré-sélection (choix métier ou spécialité) ;
Tests d’aptitude (examens médicaux, d’anglais, psychologique et sportif) ;
Entretien en unité (capacité ou pas à évoluer dans le renseignement) ;
Tests en unité en fonction du métier choisi ;
Acceptation ou pas du dossier ;
Formation militaire et au métier.
Cette formation s’effectue en quatre mois à l’École de maistrance. Au programme : formations maritime, militaire, sciences humaines et management, sportive et de sécurité.
Le maistrancier entre ensuite dans une formation de 6 à 10 mois à Saint-Mandrier pour y acquérir un Brevet d’Aptitudes Techniques (BAT) sur leur métier en particulier.
Les diplômes recherchés
Formation des officiers mariniers
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